ADDITIONS AU LIVRE D’ESTER

Telles qu’elles se trouvent dans la plupart des exemplaires Grecs, mais non dans aucun exemplaire Hébreu de la Bible. 

Chapitres  CHAPITRE I. CHAPITRE II.  CHAPITRE III.  CHAPITRE IV.   CHAPITRE V.  CHAPITRE VI.  CHAPITRE VII.   LIVRES DES APOCRYPHES.

CHAPITRE I

Songe de Mardochée. 12. Punition des deux eunuques qui avaient conspiré contre le Roi Artaxerxes. (Selon les Grecs c'est le commencement du livre d’Esther.) 

  1. La seconde année du règne du grand Artaxerxes, au premier jour du mois de nisan ;
  2. Mardochée fils de Jaïr, fils de Semei, fils de kis, de la tribu de benjamin.
  3. Homme Juif qui demeurait dans la ville de suse, grand homme et qui avait charge à la cour du Roi, vit un songe.
  4. Il était du nombre de prisonnier que Nabuchodonozor Roi de Babylone avait emmenés captifs de Jérusalem avec Jeconias Roi de Juda.
  5. Et tel fût son songe : voici un bruit de tempête, de tonnerres, un grand tremblement de terre, et un grand bruit sur la terre.
  6. Et en même temps, deux grands dragons, tout prêts à lutter l’un contre l’autre, qui jetèrent un grand cri :
  7. Et à leur cri toutes les nations s’émurent pour combattre la nation des justes.
  8. Et cette journée fût pleine de ténèbres et d’obscurité, d’afflictions et d’angoisse, avec adversité, et il y eut un grand trouble sur la terre.
  9. Car alors les justes craignant les afflictions furent fort troublés, et tout près de mourir.
  10. De sorte qu’ils s’écrièrent à Dieu, et comme ils criaient, une petite fontaine, devint un très grand fleuve et répandirent une grande abondance d’eaux.
  11. La lumière et le soleil se leva, les humbles furent élevés, et ils dévorèrent les nobles.
  12. Mardochée ayant eu cette vision, s’étant réveillé se leva, et il pensa jusqu’à la nuit ce que Dieu voudrait faire, retenant ce songe en son cœur, et désirant de connaître toute cette affaire.
  13. Or Mardochée demeurant en ce temps-là au palais du Roi, avec Gabatha et Thara, les deux eunuques du Roi, qui étaient gardes du palais.
  14. Et, ayant entendu leur délibération et sondé leurs desseins, il connut qu'ils tâchaient de mettre les mains sur le roi Artaxerxès, et il en donna avis au roi,
  15. Qui les fit mettre à la question l'un et l'autre, et, après qu'ils eurent confessé, il les fit pendre.
  16. Et le roi fit écrire cela dans les Chroniques. Mardochée aussi le mit par écrit.
  17. Et le roi lui commanda de demeurer à son service et lui fit des présents, à cause de l'avis qu'il lui avait donné.
  18. Alors Aman, fils d'Amiadathus, de la race d'Agag, et qui était en grand honneur chez le roi, tâcha de perdre Mardochée et son peuple à cause des deux eunuques du roi. 

CHAPITRE II.

L’édit d’Artaxerxès à la sollicitation d’Aman, contre les juifs. (Il se trouve inséré dans le texte grec, au chapitre III, sur la fin, et après ces mots : Et à piller leurs dépouilles) 

  1. La teneur de l'édit était telle : Le grand roi Artaxerxès, qui règne depuis les Indes jusqu'en Éthiopie, mande ce qui s'ensuit, aux princes, ses lieutenants et gouverneurs des places des cent vingt-sept provinces.
  2. Etant empereur de plusieurs nations et tenant toute la terre à ma domination, je n'ai point voulu m'élever pour la grandeur de ma puissance ; mais j'ai voulu gouverner mes sujets avec clémence et avec douceur, afin que, sans aucune crainte, ils passent leur vie en repos, et que, mon royaume étant paisible et sans danger pour ceux qui vont et viennent d'un bout à l'autre, je renouvelasse la paix tant désirée de tous les hommes.
  3. Et ayant demandé à mes conseillers comment je pourrais accomplir ce dessein, celui qui s'est toujours porté sagement avec nous, et qui a toujours donné des preuves de son affection et de sa fidélité, et à qui j'ai donné le second rang dans mes royaumes, savoir, Aman,
  4. M’a déclaré que, parmi tous les peuples du monde, il y a un peuple ennemi, mêlé avec les autres, qui a des lois opposées à celles de toutes les nations et qui méprise continuellement les commandements des rois, afin que toute cette union d'empire, que nous avons si bien établie qu'on n'y saurait rien trouver à reprendre, ne puisse être établie.
  5. Ayant donc connu que cette nation toute seule est entièrement contraire à toutes les autres et qu'elle a une étrange façon de vivre et des lois différentes de celles des autres nations, méprisant nos commandements et commettant continuellement des maux énormes, afin que notre règne ne soit point dans un état paisible,
  6. Pour ces causes, nous avons ordonné que tous ceux qu'Aman (qui a la charge de nos affaires et qui nous est un second père) vous aura déclarés par écrit, soient entièrement exterminés avec leurs femmes et enfants par l'épée de leurs ennemis, sans qu'on leur fasse miséricorde ni qu’on ne les épargne aucunement, le quatorzième jour du douzième mois, qui est le mois d'Adar de cette présente année,
  7. Afin que ceux qui nous ont haïs dès longtemps et qui nous haïssent encore maintenant, étant par violence descendus, tous dans un jour, au sépulcre, laissent désormais nos affaires bien ordonnées et sans trouble. 

CHAPITRE III.

Prière de Mardochée pour la conservation de l’Eglise, (elle est ajoutée au texte grec, à la fin du quatrième chapitre, après ces mots : Et ils firent comme Esther lui avait commandé) 

  1. Alors Mardochée pria le Seigneur, se souvenant de toutes ses œuvres,
  2. Et il dit : Seigneur, Seigneur, Roi tout-puissant ! car toutes ces choses sont en ta puissance, et il n'y a personne qui te puisse résister, si tu as résolu de sauver Israël
  3. Tu as fait le ciel, et la terre, et tout ce qu'il y a d'admirable sous le ciel.
  4. Tu es le Seigneur de toutes choses, et il n'y a personne qui puisse s'opposer à toi, qui es le Seigneur.
  5. sir de gloire, lorsque je n'ai point adoré l'orgueilleux Aman.
  6. Car je serais volontiers prêt, pour le salut d'Israël, de baiser la plante de ses pieds.
  7. Mais j'ai fait cela pour ne point mettre l'honneur d'un homme au-dessus de celui de Dieu et pour" n'adorer aucun autre que toi, Seigneur ! et je ne fais point cela par orgueil.
  8. Mais maintenant, Seigneur ! qui es Dieu et Roi, épargne ton peuple ; car nos ennemis nous regardent pour nous perdre et ils veulent détruire l'héritage qui t'appartient dès le commencement.
  9. Ne méprise point ton partage, que tu as racheté du pays d'Egypte pour être à toi.
  10. Exauce ma prière et sois propice à ton héritage, change nos pleurs en joie, afin qu'en vivant, nous louions ton nom, ô Seigneur ! Et ne ferme point la bouche de ceux qui te louent.
  11. Tout Israël aussi cria de toute sa force, parce que la mort était devant leurs yeux.

CHAPITRE IV.

Prière très ardente d’Esther pour la conservation de l’Eglise, (elle se trouve au texte grec, après la prière de Mardochée). 

  1. Et la reine Ester eut aussi recours au Seigneur, accablée des détresses de la mort.
  2. Et, ayant quitté ses robes d'honneur, elle prit des vêtements d'affliction et de deuil, et, au lieu de superbes huiles de senteur, elle couvrit sa tête de cendre et d'ordure, et affligea extrêmement son corps jusqu'à remplir de ses cheveux frisés tous les lieux où elle avait coutume de se réjouir.
  3. Et elle pria le Seigneur, le Dieu d'Israël, disant : Ô mon Seigneur ! toi seul es notre Roi. Donne-moi ton secours, à moi qui suis seule et qui n'ai point d'autre défenseur que toi ;
  4. Car le péril est présent.
  5. J'ai entendu, dès ma naissance dans la lignée de ma famille, ô Seigneur ! que tu as choisi Israël entre toutes les nations et nos pères entre tous leurs prédécesseurs pour ton héritage éternel, et que tu leur as fait comme tu en avais parlé.
  6. Or maintenant nous avons péché en ta présence ; c'est pour quoi tu nous as livrés entre les mains de nos ennemis,
  7. Parce que nous avons honoré leurs dieux. Seigneur ! tu es juste.
  8. Et maintenant il ne leur suffit pas de nous opprimer par une dure servitude ; mais ils se sont alliés ensemble, s'appuyant sur la puissance de leurs idoles,
  9. Pour renverser ce que ta bouche a déterminé, pour exterminer ton héritage, pour fermer la bouche de ceux qui te louent, et pour éteindre la gloire de ton temple et de ton autel ;
  10. Pour ouvrir la bouche des nations, et pour louer la vertu des idoles, et pour faire à jamais admirer un roi qui est de chair.
  11. Seigneur ! ne livre point ton sceptre à ceux qui ne sont rien de peur qu'ils ne se rient de notre ruine ; mais tourne contre eux leurs conseils et couvre d'opprobres celui qui a commencé d'agir contre nous.
  12. Souviens-t ‘en, Seigneur ! Et fais-toi connaître au temps de notre affliction ; donne-moi de l'assurance, Seigneur, Roi des dieux ! qui as puissance sur toutes les principautés.
  13. Mets dans ma bouche des paroles bienséantes en la présence du lion et change son cœur pour faire qu'il haïsse celui qui nous fait la guerre, afin qu'il soit détruit, lui et tous ceux qui s'accordent avec lui.
  14. Délivre-nous par ta main et envoie-moi du secours, à moi qui suis toute seule et qui n'ai que toi, Seigneur !
  15. Tu as la connaissance de toutes choses et tu sais que je hais la gloire des injustes et que j'ai en détestation la couche des incirconcis et de tout étranger.
  16. Tu sais la nécessité à laquelle je suis réduite, et comment j'ai en abomination la marque de ma grandeur, qui est sur ma tête dans les jours qu'il faut que je sois vue ; que j'ai cela en détestation autant que le drap souillé, et que je ne la porte point aux jours de mon repos ;
  17. Que je n'ai point mangé à la table d’Aman ; que je n'ai point bu du vin de leurs aspersions ;
  18. Que ta servante, depuis le jour que j'ai été transportée ici jusqu'à maintenant, ne s'est réjouie qu'en toi, Seigneur, Dieu d'Abraham !
  19. O Seigneur Dieu ! qui es fort au-dessus de tous, exauce la voix de ceux qui sont sans espérance, délivre-moi de la main des méchants et me garantis de ce que je crains. 

CHAPITRE V.

Esther s’étant magnifiquement parée, se présente devant le Roi Artaxerxès, 8. Il la reçoit bien et la console. Selon les Grecs, c’est ici le commencement du chapitre V. 

  1. Puis, le troisième jour après qu'elle eut cessé de prier, elle ôta ses vêtements de deuil et se parade ses plus riches ornements.
  2. Et, s'étant ainsi parée, après avoir invoqué Dieu, qui voit toutes choses et qui est le Sauveur de tous, elle prit avec soi deux servantes.
  3. Et elle s'appuyait sur l'une, comme une personne délicate ;
  4. L'autre la suivait, lui soutenant ses vêtements.
  5. Or elle avait une couleur vermeille, dans le plus haut point de sa beauté, et son visage était gai et fort aimable, bien que son cœur fût en angoisse à cause de sa crainte.
  6. Quand donc elle eut passé par toutes les portes, elle se présenta devant le roi, qui était assis sur son trône royal, paré de ses plus superbes habits et tout couvert d'or et de pierres précieuses, en sorte qu'il était fort terrible.
  7. Alors, levant la tête brillante de majesté comme un feu, il la regarda d'un œil furieux. C'est pourquoi la reine, se laissant tomber, changea de couleur dans son évanouissement, s'appuya sur la tête de sa fille d'honneur qui allait devant elle.
  8. Mais Dieu changea l'esprit du roi et lui inspira de la douceur, de sorte qu'étant en peine de ce qui était arrivé à Ester, il se leva aussitôt de son trône, et la mit entre ses bras, jusqu'à ce qu'elle fût revenue à soi, et il la consolait par de douces paroles, disant :
  9. Qu'y a-t-il, Ester ? Je suis ton frère, ne crains point,
  10. Tu ne mourras point ; car notre loi est pour le commun.
  11. Approche donc. Ensuite il prit la verge d'or et la mit sur son cou, puis il la baisa et lui dit : Parle-moi.
  12. Et elle répondit : O seigneur ! je t'ai vu comme un ange de Dieu, et mon cœur a été troublé par la crainte de ta majesté.
  13. Certainement, seigneur, tu es fort merveilleux, et ton visage est plein de grâces.
  14. Et, comme elle parlait, elle retomba encore et s'évanouit.
  15. Et le roi se troublait, et tous ses serviteurs le consolaient.

 CHAPITRE VI

Edit du Roi Artaxerxès, en faveur des juifs. Il se trouve inséré au texte grec, sur la fin du chapitre VIII. Après ces mots : les patentes qui furent écrites portaient. 

  1. Artaxerxès le grand roi, à ceux qui sont depuis les Indes jusqu'en Éthiopie, aux gouverneurs des cent vingt-sept provinces, aux capitaines des places et à tous ceux qui ont la charge de nos affaires, salut.
  2. Plusieurs, étant honorés par la grande bonté des princes qui leur faisaient du bien, en sont devenus plus fiers.
  3. Et ils ne tâchent pas seulement d'opprimer nos sujets ; mais aussi, ne se pouvant contenir dans leur abondance, ils s'efforcent de faire des entreprises contre leurs bienfaiteurs.
  4. Et non-seulement ils ôtent d'entre les hommes toute reconnaissance,
  5. Mais aussi ils s'élèvent par une insolence incroyable et toutefois ils pensent échapper à la vengeance de Dieu, qui voit tout et qui est contraire au mal.
  1. Souvent aussi les faux rapports de ceux qui, par la tromperie de leur malignité, ont abusé de la simplicité des princes qui avaient pour eux de l'affection, ont rendu plusieurs grands seigneurs, qui se confient en leurs amis dans le maniement de leurs affaires, coupables du sang innocent et les ont engagés dans des calamités auxquelles il n'y avait point de remède.
  2. Ce qui se voit, non pas tant par les histoires anciennes que nous avons reçues, qu'en regardant devant nos pieds les choses qui ont été méchamment faites par la pestilentielle méchanceté de ceux qui ont eu l'autorité dont ils étaient indignes.
  3. C'est pourquoi il faut pourvoir qu'à l'avenir nous rendions notre règne paisible à tous les hommes ;
  4. Nous accommodant aux changements, discernant les choses qui se présentent, pour aller au-devant avec toute douceur.
  5. Or vous devez savoir qu'Aman, macédonien, fils d'Amadathus, étant un véritable étranger de la race des Perses et très-indigne de notre bonté
  6. (Après avoir été reçu de nous et avoir reçu des marques de la bienveillance dont nous usons envers toutes les nations, de sorte qu'on l'appelait notre père, et qu'il était honoré de tous comme la seconde personne du royaume),
  7. Ne pouvant lui-même porter sa fierté, a essayé de nous priver et du royaume et de la vie,
  8. Et, accusant Mardochée, qui nous a sauvé la vie et qui nous a fait beaucoup de plaisir, et Ester, notre compagne dans le royaume, laquelle est sans reproche, a tâché, par de faux artifices et par divers subtils moyens, d'exterminer toute leur nation.
  9. Car il pensait, en nous privant de ce secours, transporter l'empire des Perses aux Macédoniens.
  10. Mais nous avons trouvé que les Juifs, qui avaient été destinés à la destruction par ce méchant homme, n'étaient point des malfaiteurs, mais qu'ils étaient gouvernés par des lois très-justes
  11. Et qu'ils étaient les enfants du Dieu souverain très-grand et vivant, qui a maintenu et à nous et à nos prédécesseurs le royaume en très-bon état.
  12. Vous ferez donc bien de ne passer pas plus avant dans l'exécution des lettres envoyées par Aman fils d'Amadathus.
  13. Car celui qui a commis une telle action, a été pendu devant les portes de Suse avec toute sa famille, et Dieu, le dominateur de toutes choses, lui a fait souffrir aussitôt la punition qui lui appartenait.
  14. C'est pourquoi, publiant la copie de ces présentes en tous lieux, laissez les Juifs user de leurs lois en liberté
  15. Et donnez-leur du secours, afin qu'ils se vengent de ceux qui avaient machiné contre eux au temps de leur affliction, le treizième mois, qui est le mois d'Adar, au jour même.
  16. Car Dieu, qui a le souverain empire sur toutes choses, leur a donné cette joie au lieu de la destruction, qui était destinée à la nation qu'il a choisie.
  17. Vous donc, observez ce jour et passez-le dans la joie entre vos fêtes solennelles, afin que, maintenant et désormais, nous puissions prospérer,
  18. Nous et les Perses nos bien aimés, et qu'il soit un témoignage de ruine à tous ceux qui machinent notre mal.
  19. Que toute ville donc et toute contrée qui ne fera pas ainsi, soit du tout consumée avec fureur et par le fer, et qu'elle soit non-seulement déserte pour les hommes, mais aussi qu'elle soit à jamais inaccessible et en détestation aux bêtes et aux oiseaux. 

CHAPITRE VII.

Interprétation du songe de Mardochée, ceci se trouve ajouté au texte grec, sur la fin du chapitre X. 

  1. Alors Mardochée dit : C'est Dieu qui a fait ces choses.
  2. Car il me souvient du songe que j'ai vu touchant ces affaires, et il n'y a rien qui n'ait été mis en effet :
  3. La petite fontaine qui devenait une rivière, et la lumière, et le soleil, et cette grande abondance d'eau. Cette rivière, c'est Ester que le roi a prise pour femme et qu'il a faite reine ;
  4. Aman et moi sommes les deux dragons ;
  5. Les peuples sont ceux qui se sont amassés pour détruire le nom des Juifs ;
  6. Mais ma nation, c'est Israël, qui a crié au Seigneur et qui a été sauvé. Car le Seigneur a sauvé son peuple et nous a délivrés de tous ces maux. Et Dieu a fait des prodiges et de grandes merveilles, qui n'avaient jamais été faites entre les nations.
  7. C'est pourquoi il a fait deux lots, l'un pour le peuple de Dieu et l'autre pour toutes les autres nations.
  8. Et ces deux lots sont venus devant Dieu à l'heure, à la saison et au jour de la sentence qu'il voulait donner entre toutes les nations.
  9. Alors le Seigneur s'est souvenu de son peuple et il a maintenu la cause de son héritage.
  10. C'est pourquoi ces jours seront observés, savoir, le quatorzième du mois d'Adar, avec assemblée, joie et allégresse devant le Seigneur, désormais et à toujours entre son peuple.
  11. La quatrième année du règne de Ptolomée et de Cléopâtre, Dosithée, qui se disait sacrificateur et lévite, et Ptolomée son fils apportèrent ces lettres de Purim, qui dirent que Lysimache, fils de Ptolomée, les avait interprétées à Jérusalem.