COMMENT HERITER LA VIE ETERNELLE ?

COMMENT HERITER LA VIE ETERNELLE ?

Le Seigneur Jésus-Christ nous a apporté au travers de sa parole, les réponses à cette question si cruciale pour notre salut. Jésus-Christ lui-même a exhorté ses disciples : à sonder les Écritures, car, dit-il, c’est par elles que vous croyez avoir la vie éternelle et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Le Seigneur nous recommande par-là d’être assidu à la lecture et la méditation de la bible, parce que l’Écriture Sainte est le don le plus précieux que Dieu nous ait fait avec celui de son Fils. C’est un trésor où il a mis tout ce qui peut nous enrichir et nous rendre heureux. Il importe aussi de se recueillir avant de commencer cette lecture et d’y mettre toute notre attention. Dieu nous parle et que c’est par le moyen de sa parole qu’il veut nous conduire à la vie éternelle et faire de nos des Hommes bienheureux. 

Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Mon bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? (Matthieu 19,16 ; Matthieu 25, 46 ; Marc 10, 17 ; Luc 10, 25 ; Luc 18, 18).

L’entretien que notre Seigneur Jésus-Christ a eu avec cet homme riche, dont il est parlé dans ce verset ci-dessus, est que l’on ne saurait entrer dans la vie éternelle si l’on ne garde les commandements de Dieu. Autrement dit hériter la vie éternelle c’est mettre en pratique dans notre vie quotidienne les préceptes de la parole de Dieu, les recommandations et commandements de notre Seigneur Jésus-Christ. Se convertir au Seigneur Jésus, c’est une étape indispensable mais il faut en plus garder les commandements de notre Seigneur. Il y a des situations où l’on peut-être appeler à quitter tout ce que l’on possède et même s’exposer à la pauvreté et à la persécution pour le suivre. Et dans certains cas, il faut outre cela, abandonner ses biens et tout ce que l’on possède en ce monde, qu’en général, les chrétiens ne doivent pas s’attacher aux richesses et que si Dieu leur en donne, ils doivent les employer à des usages de charité. Nous recueillons de plus du discours de notre Seigneur que ce renoncement aux biens du monde, quelque difficile qu’il paraisse d’abord, n’est point un devoir impossible à pratiquer, non plus que nos autres devoirs et que ceux qui auront ainsi renoncé aux biens de la terre, comme les apôtres le firent autrefois, en seront abondamment récompensés en cette vie et en l’autre. La surprise et la tristesse dont ce jeune homme fut saisi après avoir entendu Jésus-Christ, confirme ce que le Seigneur dit dans cette occasion, c’est que l’amour du monde et ses richesses sont souvent un grand obstacle au salut parce que ceux qui les possèdent y ont généralement le cœur très attaché.

Il faut donc élargir cela en évitant toute occasion de chute. Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. Le Seigneur Jésus-Christ nous exhorte dans ses enseignements de ne pas rechercher avec ardeur à amasser les biens de ce monde qui sont vains et inconstants et dont divers circonstances de la vie peuvent nous en priver, mais de travailler plutôt à acquérir les biens du Ciel qui sont les plus excellents et que rien ne saurait nous ravir. Jésus-Christ nous avertit sur ce sujet qu’il est dangereux d’aimer les richesses, que cet amour nous aveugle et attache nos inclinaisons à la terre et qu’il n’est pas possible de servir Dieu et d’avoir le cœur libre et élevé à lui pendant qu’on est possédé de l’amour des biens de ce monde.

Bien comprendre que notre Seigneur ne condamne pas seulement l’amour des richesses, il défend même de s’inquiéter et de se donner trop de soins pour les choses nécessaires à la vie. Il nous exhorte à nous confier en la providence, qui, ayant soin des oiseaux et des autres créatures, pourvoira beaucoup plus aux besoins de ses enfants qui sont d’une nature plus excellente et qu’il destine à l’éternité. Il nous dit que les soins temporels qui sont excessifs et accompagnés d’inquiétude et de défiance sont inutiles et d’ailleurs indignes des chrétiens.

Enfin, il nous exhorte à chercher avant toutes choses ce qui peut plaire à Dieu et nous faire parvenir au royaume céleste et il promet que si nous le faisons, Dieu nous accordera tout ce qui nous est nécessaire pour la vie du corps. Ce sont là des instructions que nous devons toujours avoir présentes au milieu des occupations de cette vie afin qu’elles nous garantissent de l’attachement aux biens de la terre et qu’elles nous engagent à rechercher principalement les biens éternels qui nous sont réservés dans le ciel. 

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ; (Jean 3,36)

Ce discours de Jean-Baptiste nous enseigne après cela que Jésus-Christ étant le Fils de Dieu et ayant reçu de son père une puissance sans borne, ce n’est que par la foi et par une sincère obéissance à sa doctrine qu’on peut obtenir le salut et que ceux qui lui désobéissent demeurent dans la condamnation et dans la mort. C’est ce qui est exprimé dans le dernier verset de ce chapitre 3 de l’evangile de l’Apôtre Jean par ces mots qui contiennent la substance de la doctrine chrétienne : Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, mais celui qui ne croit point au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. S’il s’attribuait tant d’autorité et s’il appelait Dieu son Père, qu’il ferait dans la suite des merveilles plus grandes, que même il ressusciterait les morts, qu’il jugerait le monde, qu’il donnerait la vie éternelle à ceux qui croiraient en lui et qu’il condamnerait ceux qui l’auraient rejeté.

Que Dieu a donné à notre Seigneur une puissance sans borne et que, comme il la déployait autrefois en faisant des miracles, il la déploiera encore plus magnifiquement lorsqu’il viendra ressusciter les morts et juger tous les hommes, tant les bons que les méchants. Nous devons donc révérer cette puissance du fils de Dieu, lui obéir et l’honorer comme nous honorons Dieu son père, afin que nous ressuscitions un jour pour la vie éternelle et non pour être condamné. 

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ; (Jean 6, 54).

Nous devons travailler avec beaucoup plus d’empressement à nous procurer la nourriture qui fait vivre éternellement que celle qui ne sert qu’à entretenir cette vie temporelle et périssable.

Il nous apprend ensuite qu’il est lui-même ce pain céleste, que cette nourriture de l’âme ne se trouve qu’en lui et dans sa doctrine et que : la volonté de Dieu son Père, qui l’avait envoyé, était que tous ceux qui croiraient en lui eussent la vie éternelle et qu’il les ressusciterait au dernier jour. Ce que notre Seigneur dit dans cette occasion avait de l’obscurité pour ceux qui l’entendirent. Les Juifs ne pouvaient comprendre comment Jésus était un pain descendu du Ciel et comment il fallait manger sa chair et boire son sang pour avoir la vie éternelle. Mais ces paroles de notre Sauveur sont faciles à entendre pour nous qui savons que la mort de Jésus-Christ est la vraie nourriture de l’âme et l’unique principe de la vie spirituelle et de l’immortalité. Il nous dit lui-même que ses paroles sont esprit et vie, c’est-à-dire qu’elles doivent s’entendre d’une manière spirituelle et que manger sa chair et boire son sang ne veut dire autre chose sinon venir à lui et croire en lui.

Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; (Jean 6, 68).

Notre foi doit-être sincère et accompagnée d’amour, de confiance, d’obéissance et qu’elle nous attache et nous unifie si étroitement à notre Seigneur que rien ne puisse nous en séparer. Plusieurs des disciples de Jésus-Christ s’étant retirés d’avec lui, il demanda aux apôtres s’ils voulaient aussi le quitter, à quoi l’Apôtre Pierre répondit : À qui irions-nous Seigneur ?

Jésus-Christ ne contraint personne de s’attacher à son service, il demande une obéissance libre et volontaire, mais nous ne devons jamais l’abandonner, puisqu’il a lui seul les paroles de la vie éternelle et qu’étant le fils du Dieu vivant, il est l’unique auteur du salut.

Ne perdons jamais de vue que Jésus-Christ savait dès le commencement que Judas, qui était du nombre des douze apôtres, le trahirait, que notre Seigneur connait tous ceux qui se disent ses disciples et qu’il discerne ceux qui ne croient pas sincèrement en lui d’avec ceux qui lui sont fidèles. Une profession extérieure du christianisme ne suffit pas et il n’y a qu’une vraie foi et une obéissance constante qui puisse assurer notre conscience devant Dieu et nous rendre approuvé de celui qui connait les cœurs de tous les hommes et qui leur rendra à tous selon leurs œuvres. 

Comme tu lui as donné puissance sur tous les hommes, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés ; (Jean 17, 2).

L’Évangile produit des effets bien différents quand elle est prêchée. Il y en a qui en profitent, mais il y en a d’autres qui la rejettent et qui, au lieu de céder à la vérité, s’y opposent même avec fierté. Mais s’il y a des incrédules qui demeurent dans l’aveuglement et dans la perdition, ils en sont eux seuls la cause, personne n’étant exclus de la vie éternelle que ceux qui s’en jugent eux-mêmes indignes. 

Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; savoir, la vie éternelle à ceux qui, en persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; (Romains 2, 6-7)

Que Dieu rendra un jour à tous les hommes selon leurs œuvres, qu’il donnera la vie éternelle à ceux qui auront fait le bien avec persévérance, mais que l’affliction et le désespoir seront le partage des méchants ;

Cela doit nous faire regarder Jésus-Christ comme celui en qui nous trouvons la délivrance de tous nos maux et qui est l’auteur et la source de la vie spirituelle et de la vie éternelle pour tous ceux qui croient en lui et qui lui obéissent.

 

Mais ayant été maintenant affranchis du péché, et étant devenus esclaves de Dieu, vous avez pour votre fruit la sanctification, et pour fin la vie éternelle ; (Romains 6, 22)

Que tous les hommes sans exception étaient naturellement dans la corruption et dans la condamnation, morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, mais qu’ils ont été retirés d’un état si funeste et élevés à l’espérance de la vie éternelle par la grande miséricorde de Dieu et par la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.

La charge de conserver fidèlement le dépôt de la pure doctrine qui lui avait été confié doit engager tous ceux qui sont dans le ministère sacré à redoubler de plus en plus leur zèle et à s’acquitter de tous leurs devoirs avec tant de fidélité : qu’ayant combattu dans le bon combat de la foi, ils obtiennent la vie éternelle et qu’ils soient irrépréhensibles à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, laquelle le bienheureux et le seul Prince, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs manifestera en son temps, lui qui possède seul l’immortalité qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir et auquel appartient l’honneur et la puissance éternellement, amen !

 

Quiconque hait son frère est meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. (1 Jean 3, 15)

Il enseigne que la vérité de l’Évangile a été confirmée du Ciel par le témoignage du Père, du Fils et du Saint-Esprit et sur la terre par l’Esprit, par l’eau et par le sang. D’où il conclut que la doctrine de l’Évangile et les promesses de la vie éternelle qui nous y sont faites en Jésus-Christ doivent être reçues avec une pleine certitude de foi.

 

Et voici quel est ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. (1 Jean 5 : 11) Amen !